Je considère l’ordinateur, le lecteur cassettes, le smartphone comme des instruments, au même titres que mes claviers (numériques, MIDI), que des synthétiseurs (numériques et analogiques) ou instruments acoustiques.

J’ai une approche différente entre la composition en «studio» (chez moi), destinée à une écoute sur internet, et des formes «lives» comme le concert. Je m’adapte à la forme de diffusion, la qualité du dispositif de sonorisation ainsi que des espaces d’écoute.

J’aime utiliser la boucle, qui agit comme un mantra.

Avec la musique par ordinateur et l’avancée du numérique, la panel de sons et d’instruments (virtuels, numériques, analogiques et acoustiques) se développe de manière phénoménale.

Internet m’offre une source intarissable de nouveaux matériaux sonores, comme autant de nouvelles matières pour le sculpteur ou de nouvelles couleurs pour le peintre.

«Alors que le monde s’est transformé en océan d’information, la musique s’est faite immersive. Les auditeurs flottent dans cet océan : les musiciens sont devenus des voyageurs virtuels, les créateurs du théâtre sonique, les émetteurs de tous les signaux reçus de l’autre côté de l’éther.» (David toop)